Pourquoi la sophrologie et les approches psychocorporelles ?

À la différence de certaines approches thérapeutiques basées seulement sur la psychologie et donc la sphère du mental, la sophrologie associe le corps. Car c’est bien dans celui-ci que nous vivons toutes nos émotions, nos ressentis et nos sentiments, qu’ils soient agréables ou non.

Par conséquent, cette approche permet d’avoir un accès supplémentaire et complémentaire à notre réalité intérieure. De plus, cela permet de rééquilibrer la charge énergétique dans l’ensemble de notre être.

Le mode Survie

Il n’est pas rare d’observer qu’en situation de stress, notre respiration se modifie, certaines hormones de stress (comme le cortisol) sont sécrétées, et la plupart de notre énergie et de notre attention se retrouvent dans notre tête. Quand ces conditions sont réunies, nous sommes à l’opposé d’une réflexion saine, productive et créative. Notre système nous renvoie nos anciens schémas, souvent liés à nos souffrances passées, et nous passons en mode survie.

Il n’est pas rare d’observer que ce mode créait une rumination mentale importante. Une difficulté à lâcher prise et génère principalement de l’anxiété, des angoisses ou des peurs. Ces émotions sont très énergivores et une fatigue psychique et physique pourrait être observée.

Le mode survie n’est pas inintéressant en soi. Il intervient simplement pour nous pousser à faire des choix qui maintiennent notre survie. Déprimé, angoissé, frustré, abattu, qu’importe, nous sommes en vie et ce système prioritaire aura joué son rôle. Et il le fera autant de fois qu’il le jugera nécessaire.

Malheureusement, ce mode ne fait pas la différence entre ce qui pourrait nous sauver la vie, comme éviter de nous faire emboutir par une voiture ou réagir à une réelle agression, de ce qui est illusoire (mourir suite à une séparation, après s’être affirmé dans sa réalité, poser ses limites, etc.).

À partir du moment où nous stressons, ce mode s’enclenche et nous proposera systématiquement des stratégies de fuite ou d’agression. Nos réactions seront par conséquent inadaptées à un contexte nécessitant des choix différents. Les réponses qui nous viendront par le biais de ce système ne répondront en rien à nos besoins d’épanouissement, de bien-être, de paix intérieure, etc.

La sophrologie

La sophrologie, grâce à ses exercices, va permettre de désactiver ce mécanisme. Le système sympathique (accélérateur) va laisser place à l’activation du système parasympathique (frein) et va commencer à modifier concrètement la chimie de l’organisme. Les sécrétions hormonales vont être modifiées et la charge énergique sera correctement redistribuée. Les parties arrière du cerveau qui permettent la survie vont se remettre en veille, et l’accès aux lobes préfrontaux sera à nouveau accessible et utilisable. La créativité pourra revenir, et de nouvelles idées pourront être envisagées.

Pour résumer, le stress bascule notre système dans un mode survie. Dans celui-ci, nous reproduisons les actions du passé. Des actions qui ont fonctionné pour nous maintenir en vie, mais souvent inadaptés à une réponse plus épanouissante. Pour avoir accès à une réflexion fertile, à notre capacité d’apprentissage et de créativité, il est indispensable de retrouver le calme.

La sophrologie permet ce retour au calme en passant par le corps. Nous indiquons à celui-ci que malgré un contexte extérieur anxiogène pour l’individu (relationnel, argent, travail, manque de reconnaissance, de confiance, etc.), il n’y a pas de danger réel pour la survie. Une fois le stress apaisé et le calme revenu, nous pouvons passer aux étapes suivantes qui seront de permettre à la personne d’accéder à son potentiel, grâce à des méthodes spécifiques pour toucher d’autres parties du cerveau.

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