Sensibilité
Sensibilité
« La sensibilité n’est pas un problème. C’est une caractéristique innée. Tel le fil d’un couteau mieux aiguisé, il est important de savoir l’utiliser »
La plupart des personnes très sensibles, n’ont pas appris à utiliser cette spécificité avec les compétences adéquates, mais avec celles qui correspondent aux personnes moins perméables. Nous n’avons pas intégré un fonctionnement adapté.
La sensibilité n’est pas seulement émotionnelle. Elle implique un système de valeurs et des fonctions cognitives différentes.
Les problématiques les plus courantes :
(Nous ne les avons pas tous évidemment et cette liste est non exhaustive.)
- Des émotions puissantes et parfois difficiles à vivre ou à canaliser (Peurs, tristesse, colère). (Sensibilité ou hypersensibilité)
- Un inconfort émotionnel dû à des valeurs hautes (culpabilité, doute, remise en question excessive, crainte, pression, etc)
- Manque de confiance et souvent d’estime. (Stratégie contre-productive de construction de l’ego)
- Difficultés à s’affirmer et à respecter ses besoins. (Méconnaissance de soi et de ses besoins)
- Tendance à faire passer les autres avant soi. (Estime)
- Difficulté à dire non. (Estime)
- Manque d’épanouissement dans les relations professionnelles, amicales, affectives. (Incompréhension relationnelle)
- Sensible à l’injustice. (Système de valeurs)
- Difficulté à vivre les « non-sens ».
- Besoin important de comprendre. (Intellectualisation ++)
- Difficultés à exprimer son potentiel. (Émotions)
- Manque de reconnaissance. (n’a pas été reconnu dans sa dimension émotionnelle)
- Anxiété (Mental + projection)
- Mains moites (enfance + émotions non exprimées)
- Eczéma (enfance + sensibilité + séparation)
- …
Les hauts potentiels = les surdoués = les zèbres : Attention, ici la différence est encore plus marquée !
Ce sont des personnes qui ont un fonctionnement cognitif vraiment différent. Entendez, par-là, une intelligence qualitativement différente et non quantitativement supérieure, même si cela peut parfois être le cas. De plus, elles sont également hypersensibles par nature et roulent à tout vent, ce qui est un point commun avec les hypersensibles.
Malheureusement, rares sont les personnes qui vont oser s’identifier à ces appellations tant celles-ci sont trompeuses et positives. (Le mot zèbre a été choisi pour éviter cet abus de langage et exprimer davantage la différence.) Car si certaines vont réussir à se vivre correctement et même parfois à briller en société, la grande majorité nage encore à contrecourant.
Ces personnes atypiques dans leurs fonctionnements sont rarement conscientes de leurs différences. La plupart du temps, elles essaient d’adopter le fonctionnement des personnes « dites » traditionnelles ou normaux-pensantes par identification. Pourquoi ? Simplement parce que celles-ci sont beaucoup plus fréquentes dans la population et que la norme prend le dessus.
De plus ces particularités ne sont pas encore très connues. J’aime dire que les personnes atypiques qui s’ignorent sont des motards qui se pensent automobilistes et qui s’efforcent de se vivre comme tels. Cela ne peut pas fonctionner correctement. Nos atypiques devront découvrir leurs fonctionnements et leurs forces pour s’épanouir, et comprendre comment fonctionnent « les autres » pour un meilleur épanouissement personnel et relationnel.