Très cérébral ? Ne fantasme pas ton bien-être !
Bonjour à tous, je suis ravi de vous retrouver aujourd’hui pour explorer ensemble un sujet qui touche de nombreuses personnes, en particulier celles qui se considèrent comme très cérébrales et intellectualisant sans cesse leurs émotions. J’ai ressenti le besoin de partager des réflexions sur la manière dont certaines personnes ont du mal à vivre pleinement leurs émotions, préférant souvent intellectualiser ces ressentis.
I. Le Cérébral et l’Intellectualisation des Émotions
Il est indéniable que l’intellectualisation, en soi, n’est pas nécessairement négative. Anticiper, réfléchir et éviter des impasses sont des compétences précieuses. Cependant, le piège réside dans le fait que, une fois que l’émotion a été créée par le corps et injectée dans le système énergétique, la réflexion excessive pour éviter la souffrance peut entraîner une impasse émotionnelle. Les émotions, créées mais non vécues, s’accumulent dans le sac à dos de chacun, pesant sur le corps et pouvant entraîner divers problèmes de santé.
Comprendre que les émotions générées et non exprimées peuvent peser lourdement sur le corps devient alors crucial. Car elles peuvent provoquer des problèmes de santé variés, allant du cauchemars au manque de vitalité. Les émotions, une fois créées, ne sont plus disponibles pour d’autres usages. Il devient alors impératif de libérer cette énergie.
II. Les Personnes Très Cérébrales et les HPI
Dans cette ère moderne de surcharge d’informations et de quête constante de connaissances, un phénomène émerge : la prédominance croissante de la pensée cérébrale. Cette tendance, particulièrement marquée dans la société occidentale, affecte particulièrement les individus très cérébraux, souvent associés aux profils HPI (Haut Potentiel Intellectuel).
Le constat est clair : ces personnes semblent éprouver des difficultés à localiser et à ressentir leurs émotions de manière tangible dans leur corps. Le défi majeur réside donc dans la nécessité pour elles de se reconnecter à leurs émotions afin d’éviter les impasses émotionnelles et améliorer sa qualité de vie (aspect souvent relégué au second plan dans le tumulte intellectuel).
III. L’Émotion ne s’Intellectualise Pas, Elle se Vit
Pour ma part, il me semble crucial de comprendre que l’on puisse intellectualiser les émotions pour en parler, mais que cela ne remplace pas la nécessité de les vivre pleinement, de les évacuer et de les libérer. L’intellectualisation peut offrir un sentiment de contrôle, mais elle ne résout pas le problème au niveau corporel. Comprendre que l’énergie émotionnelle ne peut pas être intellectualisée est crucial. L’intellect peut certes analyser et conceptualiser les émotions, mais il ne peut pas les vivre pleinement ni les libérer. Une fois que l’émotion est présente dans le système énergétique, la clé réside dans la libération de cette énergie.
Si vous vous trouvez dans une dynamique émotionnelle difficile et que vous êtes très cérébral, explorer des approches psychocorporelles comme la sophrologie peut être la clé. Ces approches vous aident à reconnecter votre esprit à votre corps, permettant ainsi une libération émotionnelle plus profonde et un changement réel.
N’hésitez pas prendre un rendez-vous pour une consultation individuelle, ou à poser vos questions via le formulaire de contact.
IV. Établir un Pont entre l’Intellect et l’Émotion
Accompagner les personnes très cérébrales nécessite une approche délicate. Comprendre que le besoin de réponses intellectuelles est légitime, mais que le chemin vers la guérison implique une reconnexion avec les émotions et le corps, est essentiel. Les approches psychocorporelles peuvent sembler étranges au début, mais faire confiance au processus est la clé.
Aussi, il est important de considérer la façon dont nous nourrissons notre « jardin émotionnel ». Si vous ne pouvez pas traduire vos accomplissements intellectuels en émotions ressenties, votre corps ne recevra pas la charge énergétique nécessaire. Se reconnecter à soi-même et à ses émotions offre une expérience plus profonde et significative.
En cultivant cette connexion, vous permettez à votre jardin émotionnel de s’épanouir. C’est en comprenant où vous ressentez les émotions dans votre corps que vous pourrez les libérer, les guérir et les intégrer pleinement dans votre être. Cette intégration n’est pas simplement un processus intellectuel, mais une danse délicate entre la tête et le cœur.
V. Reconnaître et Accepter les Souffrances Signifiantes
Une réflexion plus profonde sur la nature de la souffrance s’impose. Certaines souffrances sont inévitables, voire nécessaires, dans le cours de la vie. Une maman accouchant de son enfant ressent une douleur intense, mais cette souffrance a un sens, un but. De même, un sportif peut éprouver des douleurs liées à l’entraînement, contribuant à sa croissance.
La clé réside dans la capacité à reconnaître et à accepter les souffrances qui ont un sens, tout en évitant la surutilisation de l’intellect pour contourner toutes les formes de douleur. La vie émotionnelle authentique implique d’accueillir les expériences, même inconfortables, et de permettre à l’énergie émotionnelle de circuler librement.
Conclusion
Reconnaître que l’intellectualisation ne saurait substituer à l’expérience émotionnelle profonde est essentiel. Si vous vous sentez coincé dans un cercle vicieux émotionnel, il est grand temps d’explorer sérieusement des approches psychocorporelles. Bien que plonger dans le monde de l’émotion puisse sembler intimidant, c’est en réalité le chemin qui mène à une vie plus riche et épanouissante. Considérez votre voyage émotionnel comme une exploration de vous-même, un voyage vers la découverte de ces aspects de votre être que l’intellect seul ne peut saisir.
Les approches psychocorporelles ne sont pas seulement des exercices, mais des passerelles vers une connexion plus profonde avec vos émotions et votre corps. Alors, ne craignez pas de plonger dans l’inconnu émotionnel, car c’est là que réside la clé de votre croissance personnelle et de votre bien-être. Partagez vos expériences et découvertes avec d’autres, car c’est souvent dans la communauté que nous trouvons le soutien nécessaire pour ce voyage.
Merci de m’avoir accompagné dans cette exploration, et à bientôt pour de nouveaux partages. Salut !
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Alors, en soi, c’est plutôt une bonne chose, hein. Anticiper, réfléchir correctement pour éviter de se mettre dans des impasses, ou dans des situations difficiles, etc., je trouve que c’est très intéressant. Le problème, c’est qu’après, une fois que l’émotion a été créée par votre corps et qu’elle est injectée quelque part dans votre système énergétique, le fait de réfléchir et de chercher une solution par la réflexion pour éviter de ressentir cette souffrance, en fait, là, vous êtes complètement dans une impasse émotionnelle et vous allez subir ces émotions durant des mois, pour ne pas dire des années, voire toute une vie.
Je crois vraiment qu’il y a des personnes qui portent dans leur sac à dos, mais comme tout le monde en réalité. Eh bien, là, vraiment, les personnes qui intellectualisent beaucoup plus que les autres, mais qui portent dans leur sac à dos tout un tas d’émotions, bah qui n’ont pas été exprimées, ben au moment venu finalement, et qui s’accumulent dans le sac à dos, et qui vont peser sur le corps. Après, ça peut faire des problématiques de santé diverses et variées, ça peut faire des symptômes, ça peut faire des cauchemars, ça peut faire le fait que je me réveille souvent la nuit, ça peut faire tout un tas de trucs en fait, manque de vitalité, enfin bref.
Forcément, les émotions qui ont été générées dans votre corps, qui sont injectées dans votre système énergétique, ne sont plus disponibles pour faire autre chose. Donc, en fait, il va falloir libérer cette énergie. Et donc, là, c’est un peu le propos de ma vidéo. En fait, voilà, vraiment l’idée, c’est de comprendre que si vous êtes très cérébral, HPI forcément, HPE pas du tout, parce que, en principe, les HPE, c’est plutôt l’inverse, en fait. Ils ont souvent tendance à beaucoup exprimer, à extérioriser leurs émotions. Et eux, peut-être qu’il faut qu’ils apprennent à canaliser leurs émotions pour que ces émotions puissent s’exprimer, mais de manière plus écologique pour l’environnement, parce que parfois, les hypersensibles souvent et les HPE auraient un peu cette tendance, alors parfois un peu à garder, à garder, puis quand ça sort, ça peut être très maladroit, et l’entourage ne comprend pas quoi en faire, et du coup, ça ne circule pas non plus librement, parce que l’émotion n’a pas forcément pu être accueillie.
Bon, c’est toujours mieux de sortir l’émotion, de toute façon, mais un moyen à long terme, si c’est pour se retrouver seul ou être en galère, enfin, voilà, franchement, c’est pas top non plus. Mais bon, ça, c’est un autre sujet. Moi, je reviens sur les personnes très cérébrales qui intellectualisent. Alors, ce n’est pas parce que vous êtes cérébral que vous intellectualisez systématiquement. Je ne suis pas non plus en train de dire ça, mais ça pourrait être une tendance. Et là, l’idée, c’est de voir un petit peu comment ça s’opère en soi, parce que, encore une fois, moi, j’accompagne beaucoup de personnes, et alors, je ne sais pas si c’est moi qui observe ça de plus en plus parce que j’ai l’œil plus aguerri, ou alors que je suis plus porté là-dessus, ou alors que j’attire aussi à moi ce genre de personne, j’en sais rien, mais toujours est-il que j’ai quand même l’impression que l’être humain, en tout cas dans notre société en Occident, a tendance à être de plus en plus cérébral.
On ingurgite beaucoup d’informations, on a de plus en plus de connaissances, et j’ai l’impression que tout ça, bah, c’est intéressant d’une certaine manière, mais nous donne un peu aussi l’illusion de passer à travers certaines souffrances. Alors déjà, par rapport aux souffrances, pour moi, c’est important de vraiment comprendre qu’il y a des souffrances qui sont utiles, je ne sais pas si je peux dire ça comme ça, en tout cas, qui ont du sens, et qu’il faut être capable d’accepter. Par exemple, une maman qui accouche de son enfant va vivre une douleur intense, mais elle a du sens, et je crois qu’on ne pourrait pas dire le contraire. Enfin, je trouve que c’est tout à fait logique vu le corps qui travaille de cette manière, et voilà. Ça a du sens, parce qu’on met un enfant au monde. Un sportif va aussi ressentir certaines douleurs, que ça soit lié à l’entraînement, à certaines blessures, à certaines chutes, et cetera.
Donc voilà, il y a des souffrances ou des douleurs qui font partie du jeu, et c’est important de pouvoir, quelque part, bah, oui, se dire que c’est le deal, quoi, c’est le jeu. Et donc, de les accueillir et de les accepter. Bon, le truc, c’est qu’au plus on est cérébral, au plus on a de connaissance, et au plus on va vouloir en règle générale, et ça, c’est vraiment un principe très HPI, se servir de toutes ses connaissances pour éviter la souffrance, en fait. Hein, prendre du recul, relativiser, réfléchir pour éviter que les choses se renouvellent. Mais encore une fois, le problème, c’est qu’une personne, quand elle a commencé à ressentir son émotion, que ça soit de la tristesse, de la colère, et cetera, cette émotion est quelque part injectée dans le système énergétique, et donc, ça se trouve dans le corps. Voilà, ça circule dans le corps.
Une fois que c’est là, soit vous trouvez un moyen en vivant pleinement vos émotions de libérer cette énergie pour qu’elle soit redistribuée dans d’autres choses que vous pourriez utiliser, voilà, dans l’action, à réfléchir correctement, et cetera, soit vous ne la vivez pas pleinement dans votre corps, parce que vous refusez de la vivre. Alors, ce n’est pas intentionnel et ce n’est pas conscient, mais parce que vous réfléchissez comment je peux éviter de ressentir ce truc-là une fois que c’est créé, c’est créé, c’est mort. Donc là, si à ce moment-là, l’intellect commence à prendre les devants pour dire comment je peux faire pour éviter de souffrir, et qu’il réfléchit en boucle pour trouver une stratégie intellectuelle, conceptuelle, c’est mort.
Voilà, je crois qu’il faut vraiment l’entendre, parce que sinon, on se retrouve dans des impasses. Voilà, moi, j’observe et j’accompagne quand même beaucoup de personnes forcément cérébrales. Encore une fois, je ne sais pas si c’est parce que j’attire ça à moi actuellement, parce que forcément je me positionne aussi sur ce registre-là, ou si c’est parce que j’observe ça de plus en plus, enfin, peu importe les raisons, mais c’est vrai que j’observe beaucoup de personnes, en fait, quand je leur pose la question, eh bien, quand elles viennent pour certaines problématiques, de ce qu’elles ressentent. Les personnes très cérébrales, souvent, elles vont pouvoir me dire, « Oui, je ne me sens pas bien, ça m’énerve, et cetera », mais quand je leur demande, « Mais où dans le corps ça vous énerve? Où est-ce que vous ressentez la colère? Où est-ce que vous ressentez la tristesse? », parfois, elles sont incapables de me le dire. Et c’est franchement, c’est très fréquent.
Elles vont me dire des réponses qui n’ont pas de sens, en fait. Me dire, « Oui, je suis en colère, mais où, ben, je sais pas, dans ma tête. » Non, non, non, rien à voir. La colère ne peut pas être dans la tête. On peut comprendre intellectuellement qu’on est en colère parce qu’on va pouvoir l’observer, on va pouvoir observer ses gestes, on va pouvoir observer le fait qu’on a envie de taper sur quelque chose, on peut observer qu’on se ronge les ongles, on peut observer, voilà. La tête peut observer, elle peut observer qu’on s’agite, elle peut observer tout un tas de choses. Mais le cerveau n’est pas un organe vraiment sensoriel.
Même si, clairement, on est d’accord, quand on est vraiment apaisé, calme, et qu’on n’est pas parasité par tout un tas de pensées, il y a une détente au niveau du cerveau, on est d’accord, mais les émotions se ressentent en dessous de la tête, j’ai envie de dire principalement. Alors, je ne dis pas qu’il n’y a quelques petits trucs au niveau des oreilles, au niveau des yeux, certainement aussi, mais principalement en dessous de la tête. Et donc, quand je pose cette question, « Où est-ce que vous ressentez vos émotions? », et que les personnes ne savent pas les situer, ou elles ont du mal à se raccorder à leurs émotions, là, il y a vraiment une problématique. Parce que non seulement ça veut dire que l’émotion ne va pas sortir, elle ne va pas trouver d’échappatoire, parce que ce n’est pas vécu.
Si la personne n’est pas consciente de où ça se passe dans son corps, c’est qu’il y a une déconnexion, en fait, quelque part au niveau du corps. Elle va constater, la personne va être capable de constater dans ses faits et gestes, éventuellement, qu’elle se met en colère, qu’elle a tendance à monter la voix. C’est plus par une observation intellectuelle, mais ce n’est pas par un ressenti physique. Donc là, déjà, c’est mort pour libérer l’émotion. Donc faut savoir que l’émotion, elle va tourner en boucle, elle va tourner en boucle jusqu’éventuellement, un jour, on peut même l’oublier.
Et donc là, elle va basculer dans l’inconscient. Alors, on va plus la sentir. Alors déjà qu’on ne la sentait pas à la base, pour ces personnes-là, une fois qu’elle passe dans l’inconscient, bah carrément de l’autre côté, là, on ne la voit plus du tout. Et puis elle va ressortir régulièrement, et puis en plus, elle va avoir un impact aussi sur la physiologie, sur le corps, sur la santé, sur les problématiques de santé, et cetera. Donc voilà, ça c’est vraiment un point hyper important. C’est de comprendre qu’en fait, une émotion, ça ne s’intellectualise pas. Oui, on peut l’intellectualiser pour en parler, comme je suis en train de le faire, mais pas pour la vivre en fait, pas pour l’évacuer, pas pour se libérer. Non, non, non, pas du tout.
Et il y a un autre point aussi que j’avais envie d’aborder, mais c’est tout lié en fait, hein. C’est justement quand on accompagne, et là je m’adresse, ben voilà, à vous si vous êtes cérébral et que vous vous faites accompagner. Ça c’est important de l’entendre, mais même si vous êtes praticien et vous accompagnez parfois des personnes relativement cérébrales. Moi, je j’en parle parce que j’ai découvert ça quand même, je dirais pas sur le tard, mais ça fait pas non plus 10 ans. Heureusement, ça fait des années que j’accompagne, mais ça fait pas 10 ans que j’ai compris ça. Et donc en fait, faut vraiment comprendre que la personne qui vient en consultation, si c’est votre cas, vous avez besoin de réponse intellectuelle forcément.
Vous avez besoin de comprendre. Mais le chemin pour la guérison, ça va être de vous reconnecter à vos émotions, de vous reconnecter à votre corps, voyez. Sinon, on ne peut pas toucher en fait votre système énergétique, et on ne peut pas guérir ou évacuer le problème là où il est, voyez. C’est vraiment comme, je sais pas, deux niveaux. Vous avez les tâches de votre tête, donc là, vous avez compris que vous avez un problème, mais il faut être capable de descendre dans votre corps pour aller régler le problème, parce que si vous n’êtes pas capable de le faire, même si vous le comprenez intellectuellement, mais ça ne règlera rien en fait.
Tout ça, ça reste conceptuel, et le concept ne fait pas vivre l’expérience, voyez. Vous pouvez tout comprendre, tout analyser, et cetera, après il faut vraiment se jeter à l’eau et vivre pleinement les choses. Donc ça, c’est hyper important de comprendre ça, parce que, et c’est un peu un travers aussi que peuvent avoir aussi les personnes très cérébrales et les personnes HPI notamment, c’est qu’elles vont privilégier souvent des approches thérapeutiques où elles comprennent, parce que ça les rassure, parce que ça a du sens, et que du coup, elles maîtrisent d’une certaine manière le, on va dire, cet étage-là.
Et quand moi personnellement je les amène avec des approches plutôt psychocorporelles, donc vraiment moi, je vous invite à, si vous êtes dans ces, oui, dans ces dynamiques émotionnelles difficiles, ou en tout cas vous trouvez que vous êtes très cérébral et que vous n’arrivez pas à régler quelque part vos problèmes, allez vraiment vers des approches psycho-corporelles. Que ça soit la sophrologie, que ça soit, enfin, il faut qu’il y ait le corps dedans, parce que sinon, encore une fois, si vous restez trop dans votre tête, vous n’allez pas avoir en fait ce fil d’Ariane qui va vous permettre de remonter, même à travers une forme d’inconnu, hein, parce que pour vous, peut-être que parfois les émotions, ben oui, vous les sentez, vous les vivez, mais ça reste quand même assez obscur, tellement parfois vous avez pu vous en détacher. Et puis c’est très inconfortable, donc non, on n’a pas envie d’y aller.
Là, il va falloir, quelque part, progressivement être capable de se reconnecter à ça, de se reconnecter à son inconfort, de se reconnecter à ses tristesses, de se reconnecter progressivement à ses colères consciemment et dans un, oui, dans un cadre, pour que vous soyez, vous, en sécurité, aussi votre entourage, on va dire ça comme ça. Mais pour vraiment remonter à la source, quoi, hein? Parce que si vous ne faites pas ça, encore une fois, vous ne pourrez pas guérir, en fait. Vous ne pourrez pas améliorer votre qualité de vie, c’est pas possible. Voilà, vous restez dans, dans tout ce qui est intellectuel, conceptuel et, et, et la réparation à l’endroit où elle peut se faire, ce n’est pas au même étage. Voilà, vous devez ressentir.
Alors moi, je sais que régulièrement, je propose des exercices, notamment des exercices de sophrologie, pour que les personnes puissent progressivement, ben, se reconnecter à leurs émotions et cetera. Mais je vois très bien avec la majorité des personnes que j’accompagne, qui sont par exemple HPI ou qui sont très cérébrales, ça les ennuie. Elles comprennent pas le sens, et il y en a même qui lâchent. Pourtant, j’ai beau expliquer, réexpliquer, et cetera, et voilà, il y en a qui lâchent parce que elles pensent, elles ne pensent pas que, euh, que le chemin soit le bon, en fait. Mais le problème, c’est que ça fait 10 ans que des fois, les personnes ont des problèmes, qu’elles ont vu 150 thérapeutes, et que le problème est toujours là. Donc à un moment donné, faut bien entendre en fait que si on vous fait faire des exercices psychocorporels, je vais y arriver, mais et que vous avez l’impression que ça n’a pas de lien avec votre problématique, mais faites confiance, faites confiance au thérapeute qui vous accompagne.
Essayez, soyez scolaire. Je sais que pour les HP, c’est très compliqué de ne pas avoir, ouais, toutes les dimensions comme ça, de ne pas avoir le sens, le pourquoi du comment, et de tout comprendre, et cetera. Là, je crois qu’il faut un peu se jeter à l’eau. Faut essayer, faut expérimenter pour que progressivement vous puissiez, oui, recréer du lien en fait, recréer du lien avec votre corps, recréer du lien avec vos émotions. D’une part, pour pouvoir aller, bah, les pacifier, les guérir s’il faut guérir, les réparer, les évacuer, peu importe. Sinon, c’est mort, encore une fois. Je sais, hein, j’insiste, mais c’est parce que c’est hyper, hyper, hyper important.
Et puis aussi une deuxième chose en fait, hein, comment arrosez-vous votre jardin émotionnel? Quand je dis jardin, ça peut être, oui, le vôtre, palais émotionnel. Alors, on parle du palais des saveurs, il y a, il y a des personnes, je ne me rappelle plus le docteur qui parle de ça, au niveau de la bouche. Là, vous avez un palais émotionnel, votre palais sentimental quelque part. L’endroit où vous allez, ben, vouloir recevoir de l’amour, vouloir recevoir de la tendresse, vouloir recevoir de l’attention.
Comment est-ce que, si vous n’arrivez pas finalement à traduire quelque chose de conceptuel, même quelque chose qui pourrait être sympa, hein, vous vous observez faire quelque chose de bien, vous pouvez être fier de vous en observation dans la tête. Mais comment, si vous n’êtes pas connecté à vos émotions et que vous n’avez pas ce lien vraiment intime avec votre corps et vos émotions, comment vous traduisez un compliment ou quelque chose que vous pourriez, dont vous pourriez être fier, et vous le traduire en émotion pour que votre corps se nourrisse quelque part.
Donc pour moi, c’est vraiment capital de comprendre qu’il faut vraiment avoir, je sais pas, un tuyau bien propre ici et bien conscient et bien ouvert pour que d’une part, on puisse évacuer, recycler, nettoyer toutes nos émotions inconfortables, les libérer, même si c’est vrai que c’est pas facile, hein. C’est pas facile, mais, mais c’est hyper important. C’est capital, pas d’autre choix que de l’accepter ça, de pour que ça circule à nouveau, pour que l’énergie se retransforme et qu’elle soit abondante dans votre corps pour faire autre chose.
Mais aussi, pour que vous puissiez avoir un rapport à vous-même, ben, beaucoup plus impactant quoi. Parce que si c’est juste, oui, vous vous dites des choses intellectuellement sympa de temps en temps, mais ça reste, c’est comme si moi, vous avez faim et puis je vous dis, « Tiens, sandwich au, je sais pas, sandwich au fromage, » ou que je vous dis pas, et là, mais que voilà, c’est conceptuel, je vous le dis. Est-ce que ça va nourrir votre corps? Ben non, voilà, c’est pareil. Donc là, à un moment donné, votre corps a besoin de cette charge énergétique. Il a besoin que ça soit traduit en sentiment. Si vous n’êtes pas connecté à votre corps, vous ne savez pas le faire. Vous ne pouvez pas le faire. Donc voilà, c’est un peu Balou quand même.
Bon allez, ça suffit pour cette vidéo. J’espère que vous avez compris. C’était peut-être un peu brouillon, mais j’espère que l’énergie y était et que, ben, je vous ai vraiment donné envie d’explorer en fait, si vous êtes dans des problématiques personnelles, d’explorer des approches psychocorporelles. Sinon, ben, vous allez passer des tonnes d’heures chez les thérapeutes, ou même à réfléchir par vous-même et franchement, vous savez quoi, ben, vous avancerez pas quoi, oui, oui, intellectuellement, vous allez un petit peu mieux comprendre en regardant des tutos, en allant voir des vidéos, en lisant des bouquins, ouais, super. On en reparlera.
Allez, sur ce, n’hésitez pas à laisser un petit commentaire, à liker si vous avez apprécié cette vidéo, à partager, vous connaissez la musique, à me contacter si vous avez besoin, visiter mon site ou autre. Et puis moi, je vous dis à très bientôt pour de nouvelles vidéos. Bye bye, salut.