Manque d’estime et conscientiser ses propres manques de reconnaissance
L’estime de soi, un concept fondamental qui forme le socle de notre épanouissement personnel. Tout comme on prend le volant d’une voiture de manière inconsciente après avoir appris à conduire, les personnes avec une estime de soi solide ont souvent développé des réflexes inconscients pour se valoriser au quotidien. Mais qu’en est-il de ceux qui n’ont pas encore acquis ces réflexes ? Comment peuvent-ils nourrir leur estime de soi au quotidien ?
Conscientiser l’Estime de Soi
La première étape cruciale est de prendre conscience de l’estime de soi. Contrairement à une croyance commune, ce n’est pas quelque chose d’acquis une fois pour toutes. C’est un processus dynamique qui nécessite une attention quotidienne. Imaginez le fait de conduire une voiture : au début, on est conscient de chaque action, mais avec le temps, cela devient un acte inconscient.
Commencez par observer vos pensées et vos réactions. Soyez conscient des moments où vous pourriez être dur envers vous-même. Identifiez ces occasions comme des opportunités d’amélioration. De même, la valorisation quotidienne de soi-même devrait devenir une seconde nature. Commencez petit en reconnaissant les petites victoires, en célébrant les actions positives, même les plus insignifiantes. Chaque petite étape compte dans la construction d’une estime de soi solide.
Valorisation quotidienne : un rituel essentiel
Se valoriser au quotidien ne signifie pas nécessairement célébrer des réalisations monumentales. Il s’agit plutôt de reconnaître les petites choses, les actions du quotidien qui souvent passent inaperçues. Par exemple, la courtoisie de laisser passer une personne au passage clouté, bien que cela puisse sembler anodin, peut être une expression de gentillesse qui mérite d’être reconnue.
L’estime de soi peut être nourrie en honorant des engagements, en reconnaissant l’organisation personnelle, et même en exprimant des intentions positives. Il est essentiel de ne pas sous-estimer la puissance des actions banales dans la construction de l’estime de soi.
Reconnaître le Courage dans l’Échec
L’échec est souvent perçu comme un coup dur à l’estime de soi. Cependant, au lieu de se dévaloriser, il est essentiel de reconnaître le courage d’avoir osé essayer. Chaque tentative, même si elle se solde par un échec, est une démonstration de persévérance et d’engagement. Plutôt que de se dire « Je suis nul », la perspective constructive consiste à dire « Je n’ai peut-être pas réussi cette fois-ci, mais je suis persévérant et je suis prêt à apprendre. »
La société moderne place souvent la barre de la réussite à des hauteurs vertigineuses, créant ainsi une pression considérable sur chacun de nous pour atteindre des standards souvent irréalistes. Dans cette quête incessante de perfection, l’échec est souvent stigmatisé comme une marque de faiblesse. Cependant, c’est dans ces moments d’adversité que se révèle la véritable force intérieure.
En somme, la persévérance est l’essence même de la reconnaissance du courage dans l’échec. C’est la capacité à rester engagé et motivé malgré les revers. Plutôt que de se replier sur soi-même dans la honte, on se relève avec une détermination renouvelée. C’est un acte de foi en soi-même, une conviction que chaque tentative, même infructueuse, nous rapproche un peu plus du succès.
Positif et Négatif : Équilibre Nécessaire
La reconnaissance de soi ne se limite pas aux moments positifs. Il est tout aussi important de reconnaître les aspects négatifs tout en cherchant à en tirer des leçons. Même dans des moments de tension, reconnaître sa maîtrise de soi peut être un acte positif. C’est une question d’équilibre entre la conscience de ses faiblesses et la célébration de ses forces.
Reconnaître ses forces est tout aussi important que d’accepter ses faiblesses. La célébration des succès doit être équilibrée par la compréhension des défis rencontrés. C’est en établissant cet équilibre que l’estime de soi devient une force intérieure stable, capable de résister aux tempêtes de la vie.
L’équilibre entre le positif et le négatif est également lié à la compassion envers soi-même. Cela signifie être aussi gentil et compréhensif envers soi-même dans les moments difficiles que dans les moments de triomphe. La vie est un voyage parsemé de hauts et de bas, et la manière dont nous nous traitons à travers ces fluctuations façonne notre estime de soi.
Conclusion
Comme nous avons pu le voir ensemble, l’estime de soi n’est pas un état figé. C’est un jardin intérieur qui nécessite un entretien régulier. Conscientisez-vous au quotidien, identifiez les occasions de vous valoriser, même dans les petites choses. Reconnaître le courage dans l’échec et maintenir un équilibre entre les aspects positifs et négatifs sont des étapes cruciales vers un épanouissement personnel durable. Alors, nourrissez votre estime de soi et souhaitez-vous des journées pleines de valorisation !
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« Bonjour à tous, j’avais envie de revenir sur cette notion d’estime car pour moi, c’est vraiment un fondamental, l’un des piliers de l’épanouissement. J’avais envie de vous donner quelques petites astuces pour nourrir votre estime quotidiennement.
Donc, déjà, revenir sur cette notion de se dire que ce n’est pas quelque chose qui doit être sans arrêt nourri. Je pense que les personnes qui ont une bonne estime, et qui n’ont pas conscience de se valoriser quotidiennement, le font de manière complètement inconsciente.
C’est un peu comme quand on conduit une voiture au début, on conscientise le fait qu’on appuie sur la pédale d’embrayage par exemple avant de passer la première, et on a conscience qu’on fait cet acte. Après, quand on l’a appris et qu’on roule depuis des années, c’est quelque chose de complètement inconscient, on le fait, on n’y pense plus, on pense à tout un tas d’autres choses.
Là, c’est pareil, je pense vraiment que les personnes qui ont une bonne confiance en elles ont acquis des réflexes de nourrir quotidiennement leur estime. Et pour les personnes qui n’ont pas encore acquis ce reflex, c’est important de le faire, d’abord de conscientiser le fait qu’elles ne le font pas, et donc de se dire, « Oui, effectivement, moi, tous les jours, je ne suis pas là en train de me dire, ‘La vache, quand même, là, c’est bien ce que tu as fait.' »
C’est vraiment important de conscientiser le fait de se dire, « Oui, c’est vrai, effectivement, moi, je ne me fais pas vraiment de compliments quotidiennement. Je ne suis pas en train de chercher à me valoriser volontairement. » Alors que c’est un tort. Vraiment, encore une fois, il faut vraiment partir sur cette idée que l’estime n’est pas un état acquis, que ce n’est pas quelque chose qui est « ça y est » une fois qu’on a confiance, c’est bon, c’est fait. Il n’y a rien de fait du tout. C’est juste qu’on le nourrit, et au fur et à mesure qu’on nourrit, la confiance grandit. Puis si on arrête de la nourrir, la confiance elle redescend à laisser ni plus ni moins que ce à quoi donc c’est vraiment important d’arriver à conscientiser déjà le nombre de fois où vous ne vous valorisez pas.
Et j’insiste vraiment sur le fait de se valoriser avec des choses banales, vraiment banal, encore une fois. Un exemple, si je laisse passer une personne sur le passage clouté, on pourrait dire, « Oui, c’est normal, c’est sur le code de la route. » Mais vous savez, on peut le faire par gentillesse, on voit la personne au loin, on sait qu’on a eu le temps de passer, etc., mais on le fait avec gentillesse. Si cela correspond à vos valeurs, mais là, de se dire, « Oui, c’est normal, c’est quand même la moindre des choses. »
Ça ne va rien nous apporter, alors que c’est censé pouvoir nous apporter quelque chose de bien. Ça peut être, encore une fois, d’honorer ses rendez-vous, ça peut être tout un tas de truc. Si vous êtes organisés dans la maison, ça peut être de constater et de reconnaître votre organisation, de reconnaître que vous essayez de faire au mieux. Il y a tout ce qui est fait de très banal. Et puis il y a aussi les intentions.
Moi, en cabinet, je dis souvent, on peut valoriser pratiquement tout sauf quand intentionnellement, volontairement, on cherche à nuire et à faire du mal. Mais ça, franchement, moi, j’en croise pas beaucoup des personnes comme ça. Il y en a, je dis pas qu’il n’y en a pas, mais globalement, les personnes que je rencontre sont plutôt bienveillantes, et c’est dommage de ne pas les valoriser.
Donc, j’ai envie de dire, même si un jour vous essayez d’entreprendre quelque chose et que vous échouez, reconnaissez votre courage d’avoir osé essayer, reconnaissez votre engagement, reconnaissez vos tentatives. Si vous essayez, si vous échouez dix fois, plutôt que de vous dire, « Je suis nul, je suis bon à rien, » dites, « OK, je n’ai pas encore la capacité d’y arriver, certes, mais tu as quand même vachement persévérant, quoi. Je reconnais ma capacité à, malgré l’échec, me relever et à persévérer. »
Voyez, en fait, on peut se valoriser quasiment tous les jours, même si on vit vraiment des journées éprouvantes, même si des fois les choses ne se passent vraiment pas comme on ne voudrait. Parfois, même dans des disputes, on pourrait se dire, « Ouais, j’ai mal agi, je suis nul et tout ça. » Ouais, mais peut-être qu’on a suffisamment pris sur soi pour ne pas mettre une tarte dans la figure à la personne, et ça, on peut quand même le reconnaître.
Et franchement, j’ai peut-être un peu trop levé le ton, mais bon, connaissant son tempérament sanguin, franchement, je me suis quand même retenu d’aller plus loin. On peut reconnaître ce genre de choses. Donc, à la reconnaissance de ce qui est positif et dans le négatif on peut aussi reconnaître encore une fois sa persévérance, son audace, le fait d’avoir essayé, toutes ces choses-là. Encore une fois, vraiment, cherchez à vous valoriser quotidiennement. C’est pas un état acquis.
Conscientisez, au moins si vous ne le faites pas encore aujourd’hui, le nombre de fois où vous ne vous dites rien de bien. « Oh, je suis passé, si je suis pas assez ceci, je suis trop cela. » Ça, c’est bon, on vous demande ce que vous voulez avancer comme ça. C’est juste pas possible. Donc, non, on arrête. « OK, je peux quand même reconnaître que je ne suis pas assez ceci, que je ne suis pas assez cela ». Ça, j’ai envie de dire, si votre cerveau a la capacité de le voir, on va pas fermer les yeux sur la réalité.
Par contre, c’est vraiment capital que vous appreniez à aussi voir ce qui est de chouette en vous. Sinon, on laisse tomber l’estime, puis votre épanouissement, même j’ai envie de dire, on peut lui dire adieu. J’espère que cette vidéo vous a un petit peu inspiré. Je vais continuer progressivement à vous proposer des petites astuces. C’est très subtil, mais on va continuer comme ça, et puis moi, je vous souhaite une très belle journée pleine de valorisation. Bye bye. »