Qu’est-ce que « être sympa avec soi » implique vraiment ?
Salut les amis, j’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, je souhaiterai aborder un sujet simple mais essentiel, observé chez de nombreuses personnes que j’accompagne, celui de « prendre soin de soi » ou de la façon dont nous avons d’être sympa avec soi-même.
Il est intéressant de constater que bien peu de personnes entretiennent une relation bienveillante avec elles-mêmes. Bien que le concept de « prendre soin de soi » soit très à la mode, beaucoup l’associent uniquement au plaisir : un sauna relaxant, un spa, une promenade ensoleillée, ou même une séance de shopping. Cependant, prendre soin de soi va au-delà du simple plaisir immédiat.
I. Prendre soin de soi : un équilibre délicat
Prendre soin de soi s’avère être un acte complexe, un équilibre délicat entre le plaisir immédiat et les investissements à long terme pour une satisfaction profonde. Souvent, il implique une réflexion consciente sur la manière dont nous choisissons de nous traiter au quotidien.
Bien que l’idée commune associe souvent le « prendre soin de soi » au plaisir, il est crucial de reconnaître que cela peut également impliquer des contraintes bénéfiques. En cultivant cet équilibre dynamique, nous sommes mieux équipés pour atteindre une satisfaction profonde dans nos vies.
Se soumettre à certaines exigences par amour de soi-même peut être nécessaire pour atteindre des niveaux de satisfaction et d’épanouissement plus profonds. Ces contraintes peuvent prendre la forme de routines, d’efforts soutenus vers des objectifs personnels ou même de confrontations nécessaires pour favoriser la croissance.
II. La Tendance à l’Auto-Maltraitance
Il est intéressant de noter que nombre d’entre nous, de manière inconsciente, adoptent des comportements d’auto-maltraitance. Les auto-critiques fréquentes, le jugement sévère envers soi-même, ou le refus de reconnaître ses propres succès sont autant de manifestations de cette tendance. Ce schéma peut entraver notre véritable bien-être en créant des obstacles émotionnels et psychologiques, pouvant entraîner un cercle vicieux de mal-être, de dépression, de fatigue, d’angoisse, de stress, de peur et de colère.
Le jugement sévère envers soi-même est souvent lié à des normes irréalistes ou à des attentes trop élevées. Ce cercle vicieux de se juger sans relâche peut conduire à une spirale descendante, affectant la santé mentale et émotionnelle. S’engager dans une autocritique plus constructive et réaliste est essentiel pour briser ce cycle.
Un autre piège de l’auto-maltraitance à éviter est de refuser de reconnaître ses propres succès. Parfois, par peur de paraître arrogant ou par manque de confiance, on minimise nos réalisations. Cependant, cette tendance à ignorer ses succès contribue à la dévalorisation personnelle. Vous devez apprendre à célébrer vos accomplissements, même modestes, car c’est une étape cruciale vers la réparation de cette dynamique « auto-destructrice ».
Rompre avec cette tendance à l’auto-maltraitance, c’est choisir la compassion sur la critique, la célébration sur la minimisation, et l’amour-propre sur la dévalorisation
III. L’estime de soi au cœur du bien-être
Bien que le concept d’estime de soi soit souvent abordé, il est étonnant de constater combien de personnes ne se soutiennent pas suffisamment au quotidien. L’estime de soi, bien que cruciale, est parfois reléguée au second plan. Vivre mal, être déprimé, fatigué, angoissé, stressé, en proie à la peur et à la colère, ne peut être considéré comme un véritable bien-vivre.
Avoir une estime de soi solide ne se limite pas à la simple affirmation positive. Parfois, cela peut signifier affronter des défis, adopter des habitudes qui nourrissent notre bien-être à long terme, et avoir le courage de faire des choix difficiles mais constructifs. C’est également une exploration profonde de ses propres qualités, une reconnaissance régulière de ses succès, et la bienveillance envers soi-même même dans les moments difficiles.
Vous devez apprendre à être votre propre allié, voter propre soutien inconditionnel au quotidien..
IV. Le Défi de Reconnaître ses Propres Qualités
Le premier pas vers la reconnaissance de ses qualités consiste à s’engager dans une auto-évaluation honnête. Il s’agit de regarder au-delà des imperfections perçues et de reconnaître les aspects positifs de sa personnalité, de ses compétences et de ses accomplissements. Ce miroir intérieur doit être débarrassé des distorsions auto-dépréciatives pour refléter la réalité de manière équilibrée.
Les réussites passées, grandes ou petites, sont des indicateurs précieux de nos qualités. Se remémorer ces moments où l’on a brillé, surmonté des défis ou contribué positivement permet de construire une base solide pour la reconnaissance personnelle. Ces succès constituent des preuves tangibles de nos compétences et de notre valeur.
Reconnaître ses qualités ne signifie pas nier ses imperfections. Au contraire, intégrer ses erreurs dans le processus de reconnaissance personnelle est crucial. Chaque faux pas, chaque échec renferme une leçon précieuse. La capacité de tirer des enseignements positifs de ses expériences moins glorieuses est une qualité en soi.
V. Nourrir son bien-être au quotidien
L’idée est de mettre en lumière le fait qu’au quotidien, vous avez le pouvoir d’exercer une action volontaire pour nourrir votre estime. Soyez réconfortant envers vous-même lorsque ça ne va pas, soyez tolérant, soyez patient. Cultivez des qualités que vous développerez progressivement, tout comme un sportif le fait avec des entraînements réguliers.
Pour illustrer cette idée, imaginez votre bien-être comme une toupie. Pour qu’elle reste équilibrée, vous devez la faire tourner dans un sens ou dans l’autre. Si vous lui insufflez régulièrement de l’énergie positive, en reconnaissant, soutenant, et valorisant vos actions au quotidien, votre bien-être restera stable, voire s’améliorera.
Cultiver son bien-être est bien plus qu’une simple quête de satisfaction momentanée. C’est un investissement précieux dans notre bonheur global et notre équilibre. En construisant une relation positive avec soi-même, en nourrissant notre estime et en développant des qualités essentielles, nous édifions des fondations solides pour un véritable bien-vivre.
Conclusion
Au quotidien, réfléchissez à la manière dont vous vous traitez. Si vous avez tendance à vous critiquer ou à vous juger dès qu’une chose ne va pas, demandez-vous à quoi vous vous attendez en termes de bien-être. Valorisez-vous, soutenez-vous, encouragez-vous, et explorez progressivement des aspects de vous-même que vous n’avez pas encore conscientisés.
Nourrir son bien-être quotidiennement revient à choisir comment faire tourner la toupie émotionnelle : soit vous la faites tourner dans le sens du bien-être, en apportant quotidiennement des éléments positifs, soit dans le sens contraire, générant des émotions désagréables. La question est là : que faites-vous de votre toupie au quotidien ? Choisissez de la faire tourner dans le bon sens, celui du bien-être.
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« Salut les amis, j’espère que vous allez bien. Voyez, chose promise, chose due : j’ai changé ma petite phrase d’intro. J’essaierai de temps en temps de changer un petit peu, mais c’est vrai que bon, les habitudes ont la vie dure. Donc, j’ai tendance, comme tout le monde, à reprendre un peu les choses comme ça. Bref, c’est la petite parenthèse pour mettre un peu d’humour et de légèreté dans cette vidéo.
Alors, j’imagine que si vous regardez ce genre de contenu, si vous me suivez déjà depuis quelques temps, c’est que vous êtes intéressé par tout ce qui est lié au bien-être, à développer votre potentiel, au mieux vivre, au savoir vivre, enfin bref, j’en passe, c’est des meilleurs. Donc, quelque part, vous avez envie de prendre soin de vous et puis voilà, de vous épanouir d’une certaine manière.
L’idée, ça va être un peu ça aussi aujourd’hui. J’ai envie de faire une toute petite vidéo relativement simple, mais c’est parce que vraiment, c’est quelque chose que j’observe aussi chez beaucoup de personnes que j’accompagne. Et puis, alors forcément, moi, les personnes que j’accompagne à la base, ce sont des personnes qui ont envie d’aller mieux, soit qui ont vraiment des problématiques importantes, que ça soit relationnelle ou émotionnelle, mais c’est qu’il y a une envie, un besoin d’améliorer certaines choses, ou de mieux se comprendre pour mieux vivre.
Et ce qui est vraiment hyper intéressant, mais ça, c’est incroyable quand même. Alors, je sais que c’est très lié à la culture, mais c’est très rare en fait que je rencontre des personnes qui se soutiennent, qui ont un rapport à elles-mêmes vraiment soutenant, aidant, valorisant. C’est hallucinant le nombre de personnes finalement qui, complètement inconsciemment et involontairement, mais quelque part, se maltraitent et puis sont dures avec elles-mêmes.
Pourtant, ça, c’est très à la mode hein, le prendre soin de toi, oui, oui, je prends soin de moi, je me fais plaisir, voyez. C’est comme si on avait associé, en tout cas, beaucoup de personnes ont associé le fait de prendre soin de soi à se faire plaisir. En se payant un petit sauna, un petit hammam, ou un petit spa, ou en allant prendre un bain de soleil quand il fait beau, ou en allant faire une belle marche, ou en s’achetant un petit objet qui fait plaisir, en allant dans la consommation, enfin bref, tout un tas de trucs, comme si vraiment le fait de prendre soin de soi était lié au plaisir.
Alors que, pour moi, pas forcément en fait. Des fois, prendre soin de soi, c’est savoir se mettre sous certaines contraintes, c’est savoir se mettre le coup de pied aux fesses par amour, entre guillemets, qui va nous permettre peut-être d’obtenir un peu plus de satisfaction dans sa vie. Donc voilà, il y a vraiment toute cette dimension autour de savoir prendre soin de soi, et des fois, de la manière dont on ignore en fait de comment s’y prendre.
Je sais que je parle un peu dans tous les sens, mais les propos de ma vidéo aussi, c’était vraiment de même si j’en ai déjà parlé, hein, vous pourriez aller revoir. Ca fait longtemps hein, donc les, j’espère que ma qualité orale a évolué aussi, mais j’ai fait pas mal de vidéos sur l’estime. Et c’est incroyable en fait le nombre de personnes qui aujourd’hui ne se soutiennent pas encore suffisamment, ne se valorisent pas au quotidien. Je trouve ça incroyable en fait, alors que c’est, enfin, vital quoi, enfin vital entre guillemets. Quand je dis vital, je ne suis pas sûr que si vous ne le faites pas, vous allez quand même vivre, mais après ça dépend comment vous voulez vivre, quoi.
Oui, vivre mal, vivre en étant déprimé, vivre en étant fatigué, vivre en étant angoissé, vivre en étant stressé, vivre en étant dans la peur, la colère et je ne sais quoi. Franchement, moi, j’appelle plutôt ça survivre en fait que bien vivre.
Et donc l’idée là c’est vraiment de mettre en lumière le fait que, au quotidien, vous êtes une personne qui va, on va dire, pas forcément naturellement, mais qui va exercer une action volontaire, intentionnelle pour nourrir votre estime, vous soutenir dans la personne que vous êtes, en étant voilà, réconfortant quand vous n’êtes pas bien, en étant tolérant, en étant patient avec vous-même. Voyez, d’avoir vraiment des qualités, d’être que vous allez développer progressivement, mais un peu comme un sportif va le faire quand il va faire des entraînements répétitifs et réguliers. Il va développer ses compétences, il va développer ses muscles, il va développer tout un tas de choses à l’intérieur de lui.
Donc là, c’est vraiment l’idée, qu’est-ce que vous faites, vous, au quotidien pour entretenir en fait votre bien-être ? Si c’est juste quand vous ratez quelque chose, vous dire, « Oh, j’ai été nul, je suis nul, je suis trop comme-ci, je suis pas assez comme ça, » et que ça vous le faites vraiment très régulièrement, et qu’à côté de ça, vous n’êtes pas en train de relever les petites choses qui pourraient être intéressantes pour vous valoriser, pour vous soutenir, pour vous reconnaître dans vos belles qualités, et cetera, franchement, non, mais ça, c’est une blague. Comment on peut aller bien comme ça, quoi ? Mais comment, enfin, je crois qu’il y a vraiment, euh, dans ce qu’on vit, il y a des problématiques très spécifiques, voilà, vous vous dites « j’ai été abandonné, ou où je me suis senti abandonné ».
C’est rarement le cas dans l’absolu, mais voilà « je me suis senti abandonné parce que je porte une blessure d’abandon, et que j’interprète toute ma réalité à travers ce filtre-là, à travers ma blessure. Et je vais constater ça encore et encore tant que je n’ai pas pris conscience de ce qui se passe dans ma vie, tant que je ne commence pas à me m’abandonner moi-même, à aller au bout de mes projets, tant que je n’ai pas conscience, d’une certaine manière, que j’attire ça à moi, que je l’attire, ou que je sélectionne dans ma réalité en fait toutes ces notions-là, parce que je ne suis pas sûr qu’on fasse que attirer aussi à soi ». Des fois, on va juste aller sélectionner un petit peu dans notre réalité les seules perceptions qui vont nous permettre de dire ou de voir que les choses correspondent à notre réalité intérieure : « je porte la blessure d’abandon, je mets mes lunettes d’abandon, et je vois que tout est abandon, et je valide mes croyances, je valide ma réalité comme ça ».
Bon, voilà, ça, c’est des choses, on va dire, qu’on va aller travailler de manière un petit peu spécifique, voyez, dans un travail thérapeutique, un travail d’accompagnement, ça se travaille précisément. Mais moi, je suis pas en train de parler de ça là, je suis juste en train de dire « sur quoi vous vous appuyez au quotidien ? » C’est un peu comme ce sur quoi vous vous couchez le soir quand vous allez dormir. Est-ce que vous êtes en train de vous allonger sur un bon matelas bien douillet, avec une bonne couette bien chaude si c’est l’hiver, ou un petit drap en laine ou en coton si c’est l’été, enfin, pour être bien confortablement installé dans un endroit sain, sécurisé, confortable, et cetera. Mais qu’est-ce que vous faites de votre matelas, quoi ?
Si, au quotidien, dès qu’il y a un petit truc qui ne va pas, vous avez tendance à vous le reprocher, à vous critiquer, à vous malmener ou à vous juger, ou je ne sais quoi, enfin, il faut vraiment vous demander à quoi vous voulez vous attendre, à part ne pas être bien ? Donc, ici, je parle vraiment de ça au quotidien. Combien de fois vous allez vous valoriser ? Combien de fois vous allez arriver à vous soutenir, à vous encourager, à vraiment vous considérer et progressivement, peut-être même à explorer des choses que vous n’avez pas encore conscientisées pour aller peut-être les honorer progressivement, etc.
Mais là, je parle encore même pas de ça. Je parle vraiment des trucs basiques, des trucs simples. Pour moi, c’est vraiment comme une toupie. Voyez la toupie, en fait, c’est un truc très bête. C’est pour qu’elle reste en équilibre, il faut qu’elle tourne dans un sens ou dans un autre. En fait, elle n’a pas de sens privilégié. La toupie, si vous la lancez dans le sens des aiguilles d’une montre, elle va rester en équilibre. Alors, en admettant que ce sens des aiguilles d’une montre corresponde au bien-être, et bien, si régulièrement vous lancez la toupie comme ça, vous lui remettez quelque part de l’énergie pour qu’elle tourne, qu’elle tourne, qu’elle tourne, et bien, votre bien-être va être stable, soit peut grandir en fonction du nombre de fois où vous allez relancer la toupie.
Mais vous allez vraiment lui apporter de la stabilité, en fait. Voyez, la toupie, en fait, c’est vraiment la force gyroscopique. Alors ça, on fait quelques lois physiques au passage comme ça, là, c’est ce qui permet à la toupie de rester en équilibre. Alors, si vous insufflez, si vous apportez à cette toupie quotidiennement, et bien, des choses agréables, des choses qui font du bien, que vous reconnaissez, que vous soutenez, que vous considérez, que vous apportez plein de valorisation au quotidien, cette toupie, pour la faire tomber, c’est pas évident.
Vous allez voir que même si elle prend un petit peu, elle va changer un petit peu de trajectoire, mais elle va rester en équilibre. Bon, si vous ne la nourrissez pas du tout elle va être en déséquilibre, ni dans un sens, ni dans un autre. Mais c’est très rare en fait, hein, que j’observe ça. Les personnes, en principe, qui ne s’apportent pas en positif, elles le font à l’inverse. Donc là, on pourrait imaginer la toupie qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et qui génère en fait des émotions désagréables, de l’insatisfaction, du mal-être, de la déprime, de la fatigue, et je ne sais quoi.
Donc, là, qu’est-ce que vous faites de votre toupie au quotidien, franchement ? Voilà la question. Elle est là. Est-ce que, au quotidien, vous êtes régulièrement en train de vous mal mener, de vous mal mener, bref, dès qu’il y a quelque chose qui ne va pas, à vous critiquer, à vous juger, à dire, « Oh là là, je n’ai pas assez fait bien », enfin, « Je n’ai pas assez fait bien ça », enfin, bref, j’arrive même plus là, parce que je parle en cacahuète, mais bon, vous voyez, c’est vraiment l’idée. Qu’est-ce que vous faites avec vous-même au quotidien ?
Soit je me soutiens, soit je suis capable de me valoriser, de m’apporter quelque part, et bien, toute cette reconnaissance positive au quotidien. Alors, qui plus est, alors, pour les intellectuels et les cérébraux, idéalement, de traduire ça en sentiment, pour que ça arrive quand même dans la sphère émotionnelle, parce que sinon, ça va être qu’intellectuel.
Pour les autres, c’est aussi de prendre conscience que oui, votre bien-être, euh, votre taux d’énergie, votre niveau de conscience, votre taux vibratoire, dépend aussi de ce que vous vous servez au quotidien dans vos jugements personnels. Soit vous faites tourner la toupie dans le bon sens, soit dans l’autre sens, à vous de choisir !
Sur ce merci de m’avoir écouté et n’hésitez pas à liker, à vous abonner et à partager. À bientôt, bye. »